L’abbatiale de Souillac est une des 5 abbatiales à coupole d’Europe. Elle est un des joyaux de l’art roman de notre région, de notre pays
C’est donc un élément très important de notre patrimoine architectural, mais elle est plus que cela. C’est un signe vivant de la foi de générations de moines, qui ont construits dans cette région cette abbatiale et son abbaye et depuis qu’elle est devenue église paroissiale un signe et une mémoire de la foi pour toutes les générations de souillagaises et souillagais, qui y ont vécu des moments fort joyeux (baptêmes, mariages) et tristes (sépultures).
Des associations ont œuvré pour la restauration d’un tel joyau : les amis de l’Orgue pour le relevage de l’orgue et les Amis d’Alain Chastagnol pour la partie électrique. Grâce à une multitude de soutiens et le pilotage de la municipalité, cette démarche vient d’être reconnue et amplifiée par la décision de la Fondation du Patrimoine, mission Stéphane Bern qui ont classé le projet souillagais en haut de l’affiche. Le rêve est devenu réalité.
La totalité de la restauration de l’abbatiale avoisine les 2,5 millions d’euros et sera bien sûr échelonnnée sur plusieurs années.
Le début des travaux commencera cette année avec la première phase de restauration : le portail mauriste et les boiseries.
Evidemment L’Echo de Chez Nous en sera un relais. Et relatera les différentes étapes de cette restauration.
La semaine précédente et le week-end du Patrimoine, des animations, concerts auront lieu à Souillac et y seront indiquées dans la presse locale, sur le site de la Mairie et du groupement paroissial.

Pour participer à cet effort, tous les citoyens, entreprises locales peuvent faire des dons (défiscalisables) à la Fondation du Patrimoine, en achetant aussi dès leur émission des billets du Loto du Patrimoine avec l’image de l’abbatiale.
En ce sens, dans ce journal, l’Echo de Chez Nous y a inséré un bulletin vous donnant des informations pour les dons.
Que l’abbatiale monument historique, mais aussi lieu cultuel retrouve son naturel, amélioré par les techniques d’aujourd’hui (éclairage par exemple) afin que les générations futures puissent comme celles d’aujourd’hui admirer le travail de construction avec les différents corps de métiers à l’époque des moines et les différentes restaurations dont celle d’aujourd’hui.